Philippe Breton | Épicerie bio sans emballage « Mme Bocal et Mr Vrac »

Pouvez-vous nous expliquer comment l’annonce du confinement de la France le 16 mars dernier a impacté votre entreprise ?

Comme ma compagne et moi travaillons tous les 2 dans l’épicerie, il a fallu trouver un mode de garde pour nos 3 enfants. J’ai donc passé la majeure partie du temps seul à l’épicerie, pendant que ma compagne Cécile restait à domicile, et s’occupait des enfants et des tâches administratives en lien avec l’entreprise. Dès les premiers jours, nous avons fait face à des décalages de livraisons (pas forcément de problème majeur d’approvisionnement), et surtout à une nette augmentation de la fréquentation et des montants d’achats.

Comment avez-vous dû faire évoluer votre activité ?

Non, pas d’évolution majeure, étant déjà très attentifs à l’hygiène, nous avons renforcé les protocoles existants (nettoyage et désinfection) et limité le nombre de clients simultanés dans l’épicerie.

Cette période a-t-elle été propice à des élans de solidarité ?

De nombreux clients se sont proposés pour faire les courses pour leurs voisins ou amis « vulnérables » (notamment les personnes agées ou malades).

Quelles leçons ou quels impacts positifs pouvez-vous tirer de cet épisode ?

Nous sommes avant tout un commerce de proximité et à taille humaine, et le confinement à été pour de nombreuses personnes l’occasion de prendre conscience de l’utilité de lieux comme le notre. Les liens entre nous et les fournisseurs sur qui nous avons pu compter se sont aussi renforcés.